Le Tréport est une ville portuaire et balnéaire qui marque la limite entre la Normandie et la Picardie.
L’ouverture en 1872 d’une ligne de chemin de fer qui reliait Le Tréport-Mers-Eu à Paris développa une activité touristique et en fit une destination de villégiature très prisée.
C’est avec Dieppe la station de bains la plus proche de Paris (de 3h à 6h35 en train, ceux-ci étant organisés spécialement pour arriver le samedi soir et repartir le lundi matin).
Voici donc quelques photographies de la ville, de son port, de la jetée et du phare.
Les bains de mer sont en vogue. De grandes cabines sont installées sur la plage de galets, on se protège toujours du soleil (le teint hâlé ne sied pas à la bourgeoisie citadine, c’est celui des travailleurs), on s’assied dans un transat, et, pourquoi pas, on revêt son costume de bain et on s’aventure dans l’eau.
En effet, on prend désormais des bains « à la lame » – c’est-à-dire directement dans l’eau agitée de la mer – et reconnus pour leurs propriétés énergisantes !
Il était courant à cette époque d’envoyer hors de leur port d’attache des bâtiments militaires, comme ces torpilleurs, afin de rendre visible la force française.
Des bateaux, beaucoup de bateaux, et notamment de petits steamers qui promènent les touristes.
Un guide touristique, Dieppe, le Tréport, Mers, Ault, Onival, avec le circuit de 1907, nous apprend que, pour les promenades en mer, « le dimanche, de grands bateaux de pêche, quand la marée coïncide avec le milieu de la journée, reçoivent des promeneurs : 1 fr. par pers. pour une excurs. de 2h. Quelquefois un bateau d’excursion va à Dieppe ou à Saint-Valery. »
Le port.
La jetée et le phare.
Et, bien sûr, le casino et la grande promenade du bord de plage.
Une nouvelle image vient enrichir cette galerie. Il s’agit de la parade d’un cirque sur le quai François Ier. Un grand merci à J.-L. Dron (http://jeanluc.dron.free.fr/) qui a permis la localisation de cette image.
