Une nouvelle série de photographies découverte, prises par des visiteurs de l’Exposition internationale des arts et techniques dans la vie moderne « Les arts et techniques appliqués à la vie moderne » à Paris en 1937.
L’Exposition se déroula du 25 mai au 25 novembre, elle accueillit quelques 30 millions de visiteurs sur son site le long de la Seine du Quai d’Orsay à l’Allée des cygnes.
Le Pavillon de la Marine marchande bordait la Seine sur le Quai d’Orsay.
La Tour sur la droite de la photographie est la Porte d’Orsay, dite « Le Ruban Bleu ». Elle est un hommage à la distinction qui récompensait les navires transatlantiques remarquables.
Un mat pavoisé était la Porte du Pont Alexandre III. On aperçoit également la « Tour à neige » du Pavillon du Froid qui devait rester gelée durant toute l’exposition.
Le Trocadéro a été entièrement remodelé pour l’Exposition : le Palais de 1878 est remplacé par le Palais de Chaillot, et un grand jardin est créé jusqu’à la Seine.
Après les pavillons des sections étrangères, en continuant le cours de la Seine, on arrive au Centre régional, qui reproduit l’architecture des provinces françaises. Puis, sur l’Île des Cygnes, la France d’Outre-Mer.
Enfin, un dernier temps fort de la visite, les nombreuses animations nocturnes, les féeries lumineuses présentes sur tous les sites.
En bonus, l’exposition en couleurs :
Foules dominicales
La foule à l’Exposition… C’est principalement les dimanches ou les jours fériés qu’il est le plus intéressant de se mêler à elle, de suivre ses mouvements et d’épier ses réactions. Toutes les classes sociales, toutes les provinces de France, toutes les nations du monde s’y confondent. Elle parle toutes les langues, mais l’élément populaire de chez nous y domine. Elle est rarement faite d’isolés. On préfère venir en famille : le père, la mère, les enfants et jusqu’au dernier-né, que l’on tient dans les bras ou que l’on pousse dans sa petite voiture. […]
L’homme de la foule, qui a payé 6 francs son entrée, veut en avoir pour son argent et en une seule visite emporter si l’on peut dire, l’Exposition tout entière. Il ne traduit point de lassitude, il prodigue inépuisablement sa curiosité.
Robert de Beauplan, l’Illustration Hors série 1937