Le ferrotype reprend le procédé de l’ambrotype, c’est à dire une une émulsion photo-sensible au collodion humide déposée sur une plaque de verre (ambrotype) ou de fer (ferrotype). La plaque est enduite d’un vernis noir ou brun permettant à la fois de la protéger de la corrosion, et de faire immédiatement une image positive (les parties sombres sont celles où l’émulsion part lors du développement/rinçage). Le collodion est appliqué sur la plaque et sensibilisé quelques instants avant la prise de vue. Le développement se fait immédiatement.
Si l’opération au final ne dure pas très longtemps, la faible sensibilité de la plaque impose un temps d’exposition de quelques secondes, ce qui oblige le modèle à rester parfaitement immobile dans cette durée. Il était donc préférable de s’installer très confortablement, avec des appuis. On pouvait aussi avoir recours à un support qui maintenant par l’arrière la tête sur une sorte de fourche.
L’avantage d’utiliser une plaque de fer comme support est d’avoir un moindre coût. Les plaques étaient aussi plus faciles à transporter et à découper.
Des photographes ambulants proposaient pour une somme modique un portrait de petit format. Le procédé connu un franc succès aux États-Unis, notamment durant la guerre de Sécession (tintypes).
Une autre plaque est venue enrichir la collection depuis, un bien sévère portrait de famille.