Le tremblement de terre de Messine – 1908

Le tremblement de terre de Messine – 1908

Positifs sur verre pour lanterne magique 8,5x10cm – probablement début 1909 pour les prises de vues

Voici une série de 10 vues pour projection par lanterne magique, dont je n’arrive pas à savoir s’il s’agit de photographies destinées ou non à la vente.
En effet, les annotations sur les plaques sont manuscrites et truffées de fautes, ce qui laisserait penser qu’elles ont été faites par la main de leur propriétaire. Ainsi, il pourrait avoir pris ces clichés et les avoir tirés ou fait tirer sur plaque de verre pour en faire de grandes diapositives à projeter. Un journaliste dépêché sur place peut-être ?
Aucune certitude faute d’information…

Le 28 décembre 1908, un violent tremblement de terre suivi d’un raz-de-marée frappe le nord de la Sicile et plus particulièrement Messine. Il détruit la ville et ses environs, et cause la mort de plus de 150 000 personnes dans toute la région. Les difficultés de communication de l’époque font que les secours arrivent plusieurs jours après, et c’est une ville ravagée que découvrent les sauveteurs.

Il s’agit du séisme le plus grave qu’ait connu l’Europe.

Les inscriptions manuscrites sur les plaques
Les inscriptions manuscrites sur les plaques

Avertissement : les légendes des images sont celles inscrites sur les plaques; elles contiennent de nombreuses erreurs, d’orthographe notamment.

Le Corso Cavour pris de l'Annunziata
Le Corso Cavour pris de l’Annunziata
Une vue sur la place du Duomo
Une vue sur la place du Duomo
Corso Vittorio Emmanuele. Une devanture
Corso Vittorio Emmanuele. Une devanture
Eglise Saint-Anima dei Purgatori
Eglise Saint-Anima dei Purgatori
Largo del theatro municiore
Largo del theatro municiore
Baraquements près de la poste
Baraquements près de la poste
La gare, wagons écrasés
La gare, wagons écrasés
Le cadavre d'une fillette
Le cadavre d’une fillette
Pauvres gens !
Pauvres gens !
Village construit par les américains
Village construit par les américains

La catastrophe vue dans Le Petit Journal et dans Le Petit Parisien, le 30 décembre 1908.

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